Nous sommes fiers de vous présenter le tout dernier membre de la série #BIMTracker : l’indomptable Katelyn Sanchez, Coordinatrice VDC/BIM chez Cache Valley Electric, l’un des premiers entrepreneurs en électricité des États-Unis.
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Qu'est-ce qui vous a attiré vers le BIM ?
La pierre angulaire de ma carrière était la menuiserie à l’école secondaire. C'est de cette façon que j’ai découvert [le monde de la construction]. J’ai gagné à deux reprises le championnat d’état de menuiserie avec l’organisation appelée Skills USA. J’ai pu participer au niveau national lors du premier et deuxième cycle de l’école secondaire. À la fin, alors que je devais décider quoi faire comme métier, j’ai réalisé que je ne voulais pas être celle qui construit : je voulais concevoir.
J’ai poursuivi un diplôme en technologie de dessin d’architecture et d’ingénierie. Pendant que je participais au niveau collégial, j’ai suivi des cours de fabrication de meubles et je participai à des compétitions nationales. À ce jour, c’est toujours un grand passe-temps pour moi.
Le moment de révélation BIM pour moi était la connexion entre un bâtiment construit virtuellement et sa construction sur place. La conception est devenue un pont entre les plans et la construction. C’est incroyable de pouvoir voir les deux côtés. Résoudre des problèmes avant de les voir sur place; ça me fascine.
Ainsi, mes études universitaires ont fait boule de neige et constituent aujourd’hui le fondement de ma carrière. Je suis aussi fier que je travaillais trois emplois pendant l’université. Lors de l’obtention de mon diplôme, j’ai été recrutée par la firme d'ingénierie Bridgers and Paxton. Durant presque huit ans, j’étais une coordinatrice BIM ainsi qu’une dessinatrice mécanique.
D’être une coordinatrice BIM pour la conception est totalement différent que du côté construction. Après ça, j’ai été embauché par une entreprise d’entrepreneurs généraux et j’ai passé 2 ans en tant que coordinatrice BIM. Il y a un an, j’ai été recrutée chez Cache Valley Electric comme coordinatrice VDC/BIM, où je suis heureuse de travailler maintenant.
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Quelle est votre partie préférée de votre rôle en tant que coordinatrice VDC/BIM chez Cache Valley Electric?
J’aime d’être à l’avant-plan d’un projet. Comme à la préconstruction, la communication, à construire des relations avec nos entrepreneurs généraux et nos équipes de remplissage internes. À Cache Valley, j’aime le fait que je peux m’impliquer dans ce processus dès les débuts.
C’est aussi super de faire partie d’une entreprise âgée de plus de 104 ans. Ceci veut dire beaucoup pour moi. De plus, la compagnie est toujours restée une entreprise familiale.
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Quel a été votre projet le plus mémorable à ce jour?
Mon projet le plus mémorable à ce jour doit être le premier où j’ai travaillé en
tant que coordinatrice BIM chez HB Construction au Nouveau-Mexique. Ce palais de justice avait 6 étages, incluant un penthouse et un sous-sol.
C’était mon premier projet en coordination directe avec des sous-traitants, des directeurs, des dessinateurs et des l’ingénieur. C’était difficile, surtout avec cette mentalité vieille école « qu’on n’a pas besoin de coordination numérique, on peut le faire sur place » par rapport aux avantages connus de trouver les problèmes avant qu’ils se produisent.
Nous avons découvert que les questions trouvées en avance auraient coûté des milliers de dollars. J’aime penser que nous avons gagné quelques cœurs dans ce projet. Parfois ça semble être une tâche sans fin! Je trouve cela particulièrement vrai quand on doit rencontrer des équipes hors du Nouveau-Mexique, spécialement en tant que femme. « Qui est cette fille pétillante qui veut me faire communiquer ? ».
En tant qu'une femme dans l’industrie, ceux qui ne me connaissent pas me voient comme quelqu’un qui ne sait pas nécessairement quoi faire, jusqu’à ce qu’on me présente les faits. Je suis connue des entreprises locales au Nouveau-Mexique dans le côté de la conception et de la construction. Mais maintenant, en travaillant sur des projets aux horizons élargis, j’ai besoin de rétablir des relations et de surmonter cette barrière.Q
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Quelle a été votre première impression de BIM Track?
La première fois que j’ai entendu parler de BIM Track était de l’un de mes collègues chez HB Construction. Nous avons fait la recherche des outils qui pourraient nous aider à améliorer nos problèmes en termes de communication.
Nous avons un peu joué avec, mais le vrai déclic a été lorsque l’un membre de l’équipe nous a présenté BIM Track en profondeur. Nous avons enfin compris que de configurer correctement les coordonnées partagées était indispensable! On a commencé à l’utiliser pour la coordination interne et l'on s’est vite rendu compte de la valeur d’inclure nos entrepreneurs généraux dans BIM Track; principalement pour les réglages du hub et la validation de questions résolues.
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Comment expliquez-vous BIM Track à ceux qui n'en ont jamais entendu parler?
Une plateforme qui connecte toutes les équipes pour de meilleurs flux de travail de coordination. BIM Track pour moi est une option pour interconnecter tous les logiciels pour les coordonner ensemble, pour que tu n’aies pas à sauter d’une plateforme à l’autre. Ça me fascine. Autodesk essaie de le faire avec C4R, une plateforme différente qu’ils présentent. BIM Track est ce logiciel qu’on peut utiliser partout. Mais, assurez-vous de résoudre vos coordonnées partagés. 😉
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Qu'est-ce qui vous enthousiasme pour l'avenir de cette industrie?
Que ça va toujours changer en fonction des technologies et que mon rôle va évoluer avec ça aussi. Tenir la cadence de la technologie et d’être disponible à apprendre des nouveaux processus et flux de travail pour supporter le tout, c’est la règle du jeu.
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Si BIM Track était une boisson, il serait quoi et pourquoi?
Le Moscow Mule car il est doux et rafraîchissant.
- Alexine Gordon-Stewart